Verziau de Gargantua
Verziau de Gargantua | ||||
Vue générale de l'édifice. | ||||
Présentation | ||||
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Autre(s) nom(s) | Vierzeux de Gargantua, Haute Borne[1] | |||
Type | menhir | |||
Période | Néolithique | |||
Protection | Classé MH (1889) | |||
Caractéristiques | ||||
Dimensions | 4,35 m de hauteur | |||
Matériaux | grès | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 49° 45′ 04″ nord, 3° 39′ 16″ est | |||
Pays | France | |||
Région | Hauts-de-France | |||
Département | Aisne | |||
Commune | Bois-lès-Pargny | |||
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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Le Verziau de Gargantua (ou Vierzeux de Gargantua), connu également sous le nom de la Haute-Borne, est un menhir situé sur le territoire de la commune de Bois-lès-Pargny, dans le département de l'Aisne, en France.
Historique
[modifier | modifier le code]Le menhir est mentionné pour la première fois par Amédée Piette en 1851[2]. Au début du XIXe siècle, il existait encore un second menhir qui fut cédé par son propriétaire à des carriers pour en récupérer la pierre[1]. Le monument a été classé au titre des monuments historiques en 1889[3].
Description
[modifier | modifier le code]Le menhir a été dressé sur une petite colline peu élevée dominant les alentours[1]. Il est constitué d'un monolithe de grès dur de 4,35 m de hauteur d'une largeur de 1,50 m à la base et 1 m au sommet[4]. Le sommet est ébréché.
La pierre est probablement d'origine locale, de nombreux grés sont retrouvés dans la parcelle avoisinante, quelques spécimens de plus de 200 kg sont visibles au bord du chemin. Sur la carte des sols de l'Aisne, on peut lire que de nombreuses buttes boisées du "Pays de Pargny" sont constituées d'argile à la base puis de sables couronnés de grés. Le menhir pourrait aussi provenir du bois voisin de Berjaumont, où les blocs de grès sont assez nombreux[1].
Folklore
[modifier | modifier le code]Selon une croyance, le menhir serait enfoncé dans le sol sur une profondeur égale à sa hauteur hors-sol, ce qui est peu probable au regard des observations réalisées sur de semblables édifices[1]. Selon une légende, un homme de taille immense se servait de sa pierre à aiguiser (un verziau en patois picard)[1] pour affûter sa faux et l'aurait laissé sur la colline, dans un geste de colère. Dans une autre légende, Gargantua ayant vidé sa hotte à Molinchart, créant ainsi le chaos naturel connu sous le nom d'Hottée de Gargantua, poursuivit sa route mais gêné par de la terre entrée dans ses bottes s'arrêta pour les vider et en retira une pierre qu'il jeta au loin, celle-ci alla se ficher en terre où elle restée depuis[1].
Les parcelles de terrain environnantes sont mentionnées sous le nom de Champ de la Bataille mais aucun évènement de ce type n'explique l'origine de cette dénomination[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Baudet et Delvincourt 1905
- Baudet 1907
- « Menhir dit Le Verziau de Gargantua », notice no PA00115541, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Bulletin de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, Tome 21, page 28
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Pol Baudet et Delvincourt, « Le menhir de Bois-les-Pargny, canton de Crécy-su-Serre (Aisne) », L'Homme préhistorique, no 12, , p. 361-368 (lire en ligne).
- Pol Baudet, « Menhirs de l'Aisne », L'Homme préhistorique, no 6, , p. 176 (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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